Dans l'atelier de... est l'occasion de faire plus ample connaissance avec un une auteurice. Aujourd'hui, nous allons à la rencontre de Guillaume Nail, qui est l'auteur de nombreux romans jeunesse, mais aussi de romans adultes. Il est notre invité lors d'une rencontre animée par le comité ado de la médiathèque le samedi 15 mars à 16h.
(Re)découvrez ici son univers !
Comment êtes-vous devenu auteur ?
Il m’a fallu beaucoup de temps, avant de m’autoriser à devenir écrivain, et considérer que c’était un métier pour moi. Traducteur de formation, j’ai débord bifurqué vers le métier de comédien, un peu par hasard, puis vers le scénario où j’ai pu commencer à m’épanouir en racontant des histoires. C’est plus tard que j’ai redécouvert la littérature jeunesse, et tenté ma chance dans cet univers, où je me sens désormais parfaitement à ma place.
Pourquoi avez-vous fait le choix de vous adresser au jeune public ?
Pourquoi pas ? ;o) C’est une littérature exigeante, très dynamique et foisonnante ; et la spontanéité, mais aussi l’acuité des jeunes lecteurs et lectrices, rendent les rencontres autour de mes textes toujours plus enrichissantes.
Y-a-t-il un livre ou un film qui vous a marqué lorsque vous étiez enfant ?
Dragon l’ordinaire, de Xavier Armange. L’histoire d’un dragon « en marge », parce qu’incapable de cracher du feu.
Avez-vous un une auteurice/artiste de référence ?
Celles et ceux qui sont capables de nous emmener dans leurs histoires, nous faire découvrir d’autres mondes, d’autres parcours, tout en prêtant attention à la forme. J’admire les auteurices capables d’affirmer une plume, d’exprimer une véritable singularité.
Quelles sont vos sources d’inspirations ?
La presse, les autres, le monde qui m’entoure. Je considère que la première qualité d’un écrivain est le sens de l’observation, et la capacité d’être à l’écoute.
Comment naissent et se développent vos projets ?
Une idée qui surgit, un jour, au hasard d’une lecture, d’une randonnée, d’un souvenir d’enfance. Sans prévenir… Restent ensuite à imaginer un personnage, le caractériser, le faire exister puis structurer l’intrigue, poser les jalons du récit à venir, afin de savoir un peu où je vais.
Vient ensuite le temps de l’écriture, long, et patient. Puis mes semaines préférées, celles de la réécriture, à choisir les bons mots, améliorer la musicalité des phrases, gagner en humour, en émotion… Avant, bien sûr, de tout reprendre et affiner une fois que la maison d’édition entre dans la danse. Un véritable travail d’artisan, au long cours.
Un souhait à réaliser et/ ou une envie de collaboration ?
J’aimerais beaucoup me frotter à la poésie.
Pouvez-vous nous dire un mot de vos projets en cours ?
Un projet de littérature « vieillesse », intitulé « Les Carnivores », et à paraître chez Denoël.
On est un peu curieuses, acceptez-vous de nous montrer votre bureau ?
Je suis beaucoup en déplacement ces temps-ci, donc pas de photo avec moi. Mais c’est assez basique : une table, quelques plantes, un carnet à portée de main, des livres – beaucoup de livres – et du café !