Dans un parc du 19e arrondissement de Paris, enclavé entre les voies ferrées qui desservent la Gare du Nord, deux garçons de 10 et 11 ans, Mady et Merouane, se retrouvent pour partager quelques moments de complicité et tenter de dépasser leurs différences, pour tuer le temps jusqu’à leur majorité et gagner, enfin, le statut d’homme auquel ils aspirent.


C'est la reprise des pause-ciné : l'occasion de regarder ensemble un film court ou moyen métrage sur le temps de déjeuner !

Pour cette reprise, et pour faire écho au partenariat avec le Cin'Hoche sur les métiers du cinéma, nous vous proposons de découvrir les films issus de la plateforme Les Yeux doc qui mettent à l'honneur des films de fin d'année des étudiants de La Fémis.

La Fémis, École nationale supérieure des métiers de l'image et du son, est devenue une référence, en France et dans le monde, en proposant une formation d’excellence, fondée sur une exigence vis-à-vis du cinéma, sur un enseignement équilibré, mêlant recherche artistique, développement professionnel et apprentissages techniques.

Maria Claudia Blanco est une ancienne élève de la Fémis.

Interpellée par l’ambiance particulière de ce quartier proche du «104», célèbre temple parisien de la culture et de l’art contemporains, mais aussi de la place Stalingrad, lieu emblématique du trafic de stupéfiants, la réalisatrice Maria Claudia Blanco est allée à la rencontre des habitants les plus familiers des rues, les enfants.

«Le parc où jouent Mady et Merouane est un microcosme, reflet de la vie dans ces quartiers défavorisés de Paris. Des quartiers pleins de dualités : de beauté et de laideur, de graffitis, de peintures murales colorées, de blocs de ciment délimités par des voies ferrées, de cris d'ivrognes et de fous rires perdus dans les rires des enfants. C'est un endroit qui me rappelle le quartier où j'ai moi-même grandi, à 9 000 kilomètres d'ici, à Bogota, en Colombie. Ce sont des quartiers dont tout le monde veut s'échapper, sauf les enfants qui ont la faculté de voir tout plus grand et beau.». (Maria Claudia Blanco)

Plus vite, plus haut, plus fort, la devise olympique pourrait transfigurer les rêves des enfants, s’il n’y avait en surimpression l’image morne d’un quartier qui donne peu d’espoirs d'évolution à ses habitants. Maria Claudia Blanco tente de lutter contre ce fatalisme de la misère en donnant la priorité à l’écoute de ses jeunes personnages et en témoignant avec empathie de leur vision du monde, qu’ils refont tous les soirs à la belle étoile, avant d’y être confrontés pour de vrai et pour de bon.

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